Animé par le désir de rendre la psychologie accessible à un large public, le psychiatre américain Eric Berne, développa en 1956 sa propre conception de l'analyse.
S'inspirant notamment des travaux du psychanalyste Federn à qui l'on doit le concept d'état du “ moi ”, Berne propose une théorie originale de la personnalité et de la communication.
Ce médecin a pour objectif principal la guérison rapide des patients. C'est dans cette perspective qu'il centre ses recherches pour rendre le traitement plus opérationnel. Par ailleurs, il met l'accent sur la responsabilité de la personne, à la fois dans la mise en place de son histoire et dans sa capacité à changer.
En postulant la nature fondamentalement positive de l'homme, il s'intègre au courant humaniste.
L'analyse transactionnelle rencontra rapidement un vif succès outre-Atlantique et fut introduite en France en 1975 par la création de l'Institut Français d'Analyse Transactionnelle.
Un 'état du Moi' est un « système cohérent de pensées, d'émotions, et de comportements associés». Du point de vue de la structure de la personne, E Berne distingue trois types d'états du Moi :
Outre les États du Moi, l'analyse transactionnelle propose de repérer les jeux psychologiques, des types d'échanges qui se répètent de manières semblables, et qui se terminent par un sentiment de malaise.
Parmi les autres concepts de l'analyse transactionnelle, on trouve les positions de vie, des éclairages sur la gestion des signes de reconnaissance et des sentiments, la structuration du temps, les drivers ou messages contraignants, les méconnaissances et les différents degrés de passivité.
Éric Berne postulait que les grandes orientations de la vie sont décidées dès l'enfance, et peuvent prendre la forme d'un scénario de vie. Il définit également trois critères de bonne santé psychique : « conscience, spontanéité et intimité. »